LE CONSISTOIRE
Président d’Honneur
Alexis BANAYAN
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Vice-Présidents d’Honneur
David BERDUGO
Georges BOUHANA
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Président : Erick AOUIZERATE
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Vice- Présidents
Marc ALIMI
Roger DRAI
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Secrétaire Générale :
Brigitte NABET
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Secrétaire Adjoint :
Didier GUEDJ
Trésorier
Yves Abitbol
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Trésorier Adjoint
Claude KHALIFA
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Membres :
Roselyne HADDAD
Andrée ELKAIM
Pierre-Yves AZEN
Jean-Jacques DAHAN
Jean-Pierre LAUFER
Alain PICARD
Hervé REHBY
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Education Talmud Thora : 213, Rue Sainte Catherine 33000 BORDEAUX
Directeur : Monsieur le grand Rabbin Claude MAMAN
Professeurs : Avitale ABITBOL, Michael BENSIMON, Laure SPRITZER.
Ecole : Ecole Maternelle GAN YOSSEF : 7 rue G Brochon 33000 BORDEAUX
Président : le grand rabbin Claude MAMAN
Services Communautaires
MIKVE : 213, rue Sainte Catherine 33000 Bordeaux
Responsable :Avitale ABITBOL Tél : 05.56.94.64.23
HEVRA KADICHA
HOMMES : Président : Robert REHBY Responsable : Maklouf BEN MOHA
05.56.91.57.35 / 05.56.91.79.39
FEMMES : Présidente : Marcelle OHAYON
05.56.47.39.96 / 05.56.91.79.39
Action Sociale : Société de Bienfaisance Israélite de Bordeaux.
Présidente : Marcelle OHAYON
05.56.12.00.96
Cimetière 176 cours de l’Yser 33000 BORDEAUX
Tél : 05.56.91.64.26
Responsable : Roger DRAI
Tél : 05.56.31.22.63
HISTORIQUE DU CONSISTOIRE
Le Consistoire est la plus ancienne institution juive de France puisqu’elle remonte à l’Empereur NAPOLEON 1er qui en a décidé la constitution en 1808.
Un peu d’histoire :
Sous souveraineté anglaise de 1154 à 1453, les juifs de Bordeaux ont été épargnés par les décrets d’expulsion successifs des rois de France : 12847/1305/1310.
La ville a été un important lieu d’émigration en raison de l’arrivée de juifs d’Espagne après l’expulsion.
Ceux-ci se constituèrent vers le XVII° siècle en communauté séparée.
Abraham FURTADO et LOPES DUBEC, juifs de la communauté-nation portugaise, sont intervenus devant la commission Malhesherbes afin d’obtenir les mêmes droits que les autres français, et ceci, pour eux, juifs portugais, mais aussi pour les juifs espagnols et du Comtat Venaissin.
Abraham FURTADO a été le président de l’association des notables juifs en 1806 organisée par NAPOLEON 1er, Adrien LEON a été élu à l’Assemblée nationale en 1875.
Notre communauté est si ancienne qu’elle s’est petit à petit intégrée dans le microcosme bordelais.
Ainsi, au fil des années, elle s’est organisée en différentes associations afin de satisfaire à la demande de tous ses membres.
Elle a ainsi cultivé son identité juive tout en fournissant à la cité, au fil des siècles, des hommes et des femmes dévoués à leur ville et à la France, dont de très nombreux d’entre eux ont payé de leur vie le seul fait d’être juif, comme lors de la dernière guerre 39/45.
Le consistoire israélite de la Gironde regroupe l’ensemble des associations représentant notre communauté et dont chacune a son siège au 213 rue Ste Catherine à Bordeaux.
Parmi les missions du Consistoire, notons les plus importantes ; à savoir celles :
d’assurer l’exercice du culte dans la vie quotidienne, dans le respect de chacun, avec unité et cohésion, comme nous l’enseigne notre Thora,
du bon fonctionnement de la communauté juive régionale par une gestion rigoureuse au quotidien (secrétariat, administration, synchronisation des manifestations, préservation du bon état de nos lieux de culte et de réunions,
des bonnes relations avec l’ensemble des autres communautés religieuses et des Elus locaux de notre région,
le Consistoire abrite une épicerie sous la responsabilité de la société de la bienfaisance approvisionnée par la banque alimentaire, destinée aux plus défavorisés de Bordeaux et de la région,
de l’éducation de nos enfants à travers des cours religieux,
de conférences, débats, forums sur des thèmes divers, etc …
TARIF A.C.I.G. Année 2004 / 5764
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COTISATIONS 76 €
MARIAGE 1 220 €Musique + Déco + Bénédiction + ‘Houpa
BRITH MILA 54 € la chaise
TALMUD THORA Adhésion à l’ACIG obligatoire pour bénéficier des cours40 € par enfant 24 € à partir du 2° enfant
CIMETIERE 2000 € la place 3500 € les deux places superposées
BAR MITZVA, BATH MITZVA Gratuit
LOCATION SALLE Espace Shalom 76 €
LOCATION CUISINE 54 € par jour
ESPACE SHALOM
Sous la surveillance du Grand Rabbinat de Bordeaux
213 rue Sainte Catherine 33000 Bordeaux
Service Traiteur, Repas de groupe, Evénements familiaux, Organisations de Kiddouchim,
petits-déjeuners de Bar-Mitzwa, Mariages,
Renseignements: tel 05 56 91 79 39
LA SYNAGOGUE DE BORDEAUX
Inaugurée le 5 sept 1882- 21 Ellul 5642
1500 places
Ce qui permet à la vieille communauté de Bordeaux de conserver son titre de communauté métropole du judaïsme séphardi de France, c’est sa synagogue.
Et ce n’est pas seulement l’édifice en lui même, lequel, de toute évidence, est l’un des plus beaux de toutes les synagogues des Communautés de province, mais encore et surtout l’ensemble de ses rites et traditions, sa liturgie, chants et récitatifs, son protocole (discipline, ordre et tenue), en un mot, tout le trésor sacré de biens incorporels, conservé intact comme nulle part ailleurs, si ce n’est aujourd’hui à la synagogue de la rue Buffault.
Le plus authentique visage du judaïsme séphardi de l’Espagne de la Grande Epoque s’y reflète fidèlement avec ses traits caractéristiques les plus purs et les plus originaux.
La première synagogue consistoriale
Jusqu’au commencement du XIX° siècle, il n’existait pas à Bordeaux de synagogue officielle.
Les notables avaient chacun son oratoire particulier où l’on se réunissait pour prier et aussi pour étudier la Loi.
C’étaient des yéchiboth (sancta yechiba) assises rabbiniques autant que maisons de prières, semblables à celles qui existent en Israël, et dans certaines communautés nord-africaines.
En 1754, on ne comptait pas moins de sept de ces oratoires à Bordeaux. La première synagogue consistoriale date de 1810. elle était située à proximité des halles Centrales des Capucins et les fidèles se plaignaient déjà des embarras du quartier, du grand nombre de charrois qui rendait difficile la traversée des rues conduisant au temple.
Par suite de l’imprudence d’un ouvrier plombier, la synagogue fut la proie des flammes en 1873. les rouleaux sacrés de la Loi, dont quelques-uns dataient, aux dires des anciens, d’avant l’exil de 1492, purent être sauvés, grâce au courage et à la piété des fidèles.
Le premier temple de Bordeaux n’aura duré de soixante-trois ans.
Les dirigeants de la Communauté se mirent immédiatement à l’oeuvre pour doter la kéhila d’une nouvelle synagogue, mais, malgré les efforts très méritoires des éminents membres du Consistoire d’alors (1) et le concours hautement bienveillant de la Municipalité, il n’avait pas fallu moins de neuf ans pour voir se terminer les travaux de construction de l’actuelle synagogue.
Le 5 septembre 1882 (21 Ellul 5642) eut lieu l’inauguration solennelle en présence de M. Lazare Isidor, grand-rabbin de France, assisté de M. Simon Lévy, grand-rabbin de la Gironde, de M. Oury rabbin de Toulouse, à l’immense joie de fidèles et à la grande satisfaction de la population bordelaise, tel qu’en témoigne cet extrait du rapport de l’adjoint au Maire :
« Bordeaux comptera sou peu un édifice religieux de plus, qui se distinguera par son aspect orignal des autres lieux de culte de la ville.
Cet édifice montra en outre à tous les yeux que pendant que l’Allemagne et la Russie impériale persécutent les juifs comme aux beaux temps du Moyen-Age, la France républicaine leur fait une large place au soleil et applique ces principes sympathiques qu’elle a eu la gloire de proclamer il y a plus d’un siècle ». (séance du Conseil Municipal du 21 mars 1882).
Le Consistoire était composé de MM Simon Lévy, grand-rabbin, R.Félix-Lopez Dubec, président, Virgile Brandam, vice-président, Prospec Delvaille, trésorier, Edouard Gomez Vaez, Alfred Raba, Adrien Léon, membres ;
La Commission de la Construction comptait parmi ses membres deux ingénieurs des Ponts et Chaussées, MM S. Wolf, Ferdinand Meyer et Henri Gradis, président de l’administration du temple, Min Barabraham, conseiller municipal, Emilie Oxeda et Frédéric Diaz de Soria.
Description de la synagogue


Avec ses 36 mètres de long, 26 mètres de large et 16 mètres de haut, elle offre dès qu’on franchit le seuil de la porte centrale, une perspective grandiose. Les 14 colonnes massives qui s’étendent le long des bas-côtés- 7 à droite et 7 à gauche- orientent la vue vers le fond du sanctuaire où s’élève, en haut de 7 marches de marbre blanc de Carrare, la nef de l’hekhal ou « Arche Sainte » monumentale dont les proportions et le style s’harmonisent avec l’ensemble architectural de l’enceinte sacrée. Comme c’est de règle dans les synagogues de rite séphardi, la tébah, la chaire réservée aux ministresofficiants, est au milieu. Elle est ornée de nombreux « léhaïm » ou « rimonim » en forme de pommes de pin, ou de grenade, en argent finement ciselé.

En arrière de la tébah, légèrement en contre-bas, une vaste plateau rectangulaire est réservé au choeur et aux orgues. En avant un chandelier géant (4 mètres 50 de haut) en noyer sculpté doré, déploie ses sept branches sur un large espace ; Puis, plus rien n’interrompt le regard jusqu’au « Ner Tamid » dont la lumière brille continuellement face à l’Arche Sainte, symbole de la Torah, source d’éternelle lumière.
En temps ordinaire, l’Arche Sainte est cachée derrière un somptueux rideau de velours grenat comme autrefois le « Saint des Saints » l’était par la « parokheth ». Par ailleurs, la composition et les décors de l’Arche évoquent maints souvenirs de balustrade formée de dix cintres, c’est la réplique de la coupole du Sacro-Saint, telle qu’elle est représentée dans les vues panoramiques du Temple. Au milieu du même panneau, un motif carré, le « pectoral » portant les noms des douze tribus des enfants d’Israël, peints de différentes couleurs, imitant celles des pierres précieuses, tel qu’il est prescrit au chapitre XXIX de l’Exode. Au-dessous, les noms des douze tribus sont répétés, sur deux panneaux rectangulaires disposés à droite et à gauche, à l’instar des épaulières des vêtements du grand-Prêtre. La répétition des noms des tribus ne fait pas double emploi, car le pectoral symbolise l’amour que doit vouer le grand-prêtre à tous les enfants d’Israël, et les épaulières, la gravité de la charge sacerdotale qu pèse sur les épaules du Premier Pontife.
Voici enfin la Loi enchâssée dans douze casiers, coïncidence heureuse, tel que semble l’indiquer la déclaration du Consistoire en date du 4 octobre 1881.

« la lenteur des travaux n’est pas le fait de la moindre négligence, le plus petit détail de cet édifice nécessite une étude approfondie, jusqu’au dernier jour, il y aura à combiner, à méditer, car rien ne doit être fait à la hâte, et tout doit être mûri » (lettre du consistoire à l’administration du temple du 4 octobre 1881) nous ne parlerons de la façade que pour souligner que les motifs qui décorent les frontons des trois portails proviennent (à vérifier) de l’ancienne synagogue, soigneusement détachés afin qu’ils reprennent leur place comme par le passé.
Textes écrits par Monsieur Joseph Cohen, Grand Rabbin de Bordeaux (zal)
Extraits du Journal des Communautés du 11 juin 1954
Avec l’aimable autorisation de son fils Michel Cohen Colin
LES CIMETIERES JUIFS MECONNUS
Connaissez-vous les cimetières israélites de Bordeaux ?
Présente depuis neuf siècles, la longue histoire de notre Communauté se revit sur les tombes de trois cimetières.
Mémoire des générations, de leur insertion dans le tissu intellectuel,
économique et social de la capitale de l’Aquitaine.
Depuis le XI° siècle, les sites funéraires de la Communauté juive de Bordeaux se sont succédés dans différents quartiers ou faubourgs de la ville. La plus ancienne trace que nous possédions d’un cimetière israélite se situe sur le bas d’un coteau appelé Mont Judaïc, entre la rue Saint-Martin et celle du Pont-Long (actuelle rue d’Arès), où les juifs avaient élu domicile. La Porte Dijeaux et la rue Judaïque rappellent l’accès à ce faubourg alors extérieur à la ville.
Du XI° au XVII° siècle, ne nous sont parvenus que des témoignages. En revanche, la communauté juive de Bordeaux a hérité de la responsabilité de trois cimetières qui datent tous du XVIII° siècle.
Le plus connu, ouvert en 1768, cours de l’Yser (à l’époque chemin du Sablonat), demeure le seul où soient encore effectuées des inhumations alors que, déjà, dès le 17 septembre ...1888, le Président du Consistoire rappelait que le terrain disponible ne suffirait que pour quelques années seulement !
Il n’est pas sans intérêt. Avec ses tombes serrées, dont certaines retiennent l’attention du fait de leurs libellés, sculptures décoratives ou architecture en forme de chapelles à l’image de celles pouvant exister dans le cimetière chrétien de la Chartreuse...perméabilité avec la culture dominante au détriment des règles spécifiques du judaïsme qui, par exemple, prohibe la présence de fleurs sur les tombes et souhaite rappeler une égalité des riches et des pauvres devant la mort. De
La tombe de David Athias, oncle d’Osiris
ce fait, l’établissement de pierres tombales se doit d’être simple, malgré tout, on assiste à une surenchère ostentatoire de marbre, bien éloignée des règles de modestie qui devraient prévaloir !
LE CIMETIERE DES AVIGNONNAIS
Un autre, certainement le plus émouvant, dit ‘’Cimetière des avignonnais’’ datant de 1728, se trouve au début de la rue Sauteyron, discret derrière un mur anonyme, face au Restaurant Universitaire. On peut y déchiffrer, gravés sur les pierres tombales, des noms qui raisonnent encore dans la vie quotidienne bordelaise: Vidal, Lange, Cassin, Rouget, Astruc ... D’autres ont disparu: de Sazia, Carcassonne, Perpignan, Delpuget...
Sous la Révolution, ce cimetière, comme les autres biens de la Communauté, fut au centre de discussions sur la nationalisation des biens. Le problème était de savoir si la Nation (c’est ainsi que l’on appelait alors les juifs originaires d’Espagne et du Portugal) était à considérer comme une corporation ou non. L’affaire fit grand bruit et remonta jusqu’au Ministre des finances qui estima que ‘’c’est un bien que des particuliers ont acquis en commun et non des biens de corporation’’.
Le cimetière était sauvé !Les 21 familles de juifs avignonnais répertoriées en 1822 et qui, pour l’essentiel, tenaient commerce d’étoffes dans la même rue, continuèrent, jusqu’en 1828 d’y enterrer leurs défunts.
LE CIMETIERE DES PORTUGAIS
Peut-on méconnaître le plus vieux cimetière de Bordeaux, toutes confessions confondues, celui dit ‘’des portugais’’, acheté par David Gradis le 2 octobre 1724 ? David Gradis, riche armateur, le plus riche de la communauté juive, avait acquis ce jardin pour la somme de 6200 livres dans la paroisse Sainte-Croix.
Au début du XVIII° siècle, les juifs étaient enterrés dans leurs paroisses respectives ou dans les jardins de notables juifs tels, entre autres, David Gradis ou Jacob Fernandes. Ils avaient même obtenu, un temps (de 1710 à 1722), la permission d’être enterrés dans le couvent des Cordeliers, rue Saint-François dans le quartier du Mirail ou dans le Couvent des Minimes.
David Gradis offrit à la Nation portugaise, en 1728, ce cimetière (futur cours Saint Jean, actuel cours de la Marne) devenu un trésor indispensable à l’histoire bordelaise.
On y tranféra dès 1848 des sépultures plus anciennes en provenance du grand cimetière des Cordeliers ... Une nouvelle rue devant traverser la nécropole...les religieux acceptèrent, moyennant finances, de laisser les familles récupérer les cendres de leurs défunts à condition de laisser sur place les pierres tombales.
En fait, ce nouveau champ de repos des juifs portugais fut comble dès 1674. En quarante ans, près de 800 tombes furent disposées à fleur de terre sur 17 rangs. Des tombes qui portent toutes une inscription.
La plus ancienne est datée de mars 1725: ‘’Hisquiyav-Isaac Perès’’. La plus récente qu’on ait pu trouver porte la date de 1778. Il s’agit de ‘’La Bienaventurad Ester, Muger de David, Lamey Ra Fallecio’’.
Inutilisé depuis plus de 200 ans, le cimetière des juifs portugais n’a pas échappé aux exigences de la guerre. En 1911, alors qu’il était contigu à l’ancien Petit séminaire, il fut accaparé par le Ministère de la guerre pour y abriter le 58° Régiment d’artillerie qui, sûr de son droit, s’adjugea un tiers du terrain et provoqua le transfert de 269 tombes dans l’actuel cimetière du cours de l’Yser.
Pierre Mendès-France à la fin de sa vie s’est soucié du délabrement de ce cimetière où reposaient certains de ses ancêtres. Il existe une trace de cette démarche entreprise par P.M.F. sous la forme d’une étude conduite par le professeur Gérard Nahon qui, sur place, avait déchiffré quarante inscriptions d’un grand intérêt historique. Il travailla dans d’affreuses conditions: ronces, arbustes avaient envahi le terrain.
Il proposait de déblayer le terrain et de fixer les pierres tombales contre les murs d’enceinte. Non pas verticalement, car la poussée serait mal supportée par les murs, mais horizontalement.
Le côté portant les inscriptions serait visible. Le professeur Nahon obtint en partie satisfaction, le terrain fut nettoyé, sans qu’une suite soit donnée au second volet de son projet.
Il faut savoir que chacune de ces pierres pèse 500 kilos. Cela fait 100 tonnes à manipuler dans un endroit qui interdit toute circulation d’engins.
Tombe de David Athias,oncle d’Osiris
Aujourd’hui, le plus vieux cimeitère bordelais est régulièrement entretenu par la Mairie de Bordeaux. On peut circuler sans problème entre les tombes.
Et pour ceux que ce pan de l’histoire bordelaise, émaillé des noms des Gradis, Peixotto, Raba, Cardoze, Astruc, Lopez, Silva, Salzédo, ... enterrés 105 cours de la Marne, intéresse, l’Office de tourisme de Bordeaux y organise hebdomadairement des visites en collaboration avec la Communauté, propriétaire des lieux.
Le Consistoire Israélite de la Gironde envisage la restauration de ces cimetières.
Phase préliminaire: un membre du Ministère de la Culture, Commission de la Sauvegarde du Patrimoine, s’est récemment déplacé sur les deux sites.
Un architecte est venu évaluer l’ampleur et le coût des travaux. ... à suivre ...
Texte et photos de
Richard Zéboulon
Agence Zapa Bordeaux
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